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karl marx - Page 2

  • Marx pas mort

    (Emprunt au fanzine "Au trou !?")

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    Marx dérange tous ceux qui préfèrent continuer de vivre dans leurs rêves ; il menace de les réveiller. Dès lors qu'une élite communique au peuple le goût du rêve, elle accentue son emprise sur lui, et l'entraîne sur la voie de l'avilissement. Dorénavant, la publicité joue un rôle décisif dans le maintien de l'ordre.

    Le néo-païen Carl Jung veut s'attaquer à l'inconscient, au-delà des besoins du diagnostic médical. Sous l'influence de la logique chrétienne jusqu'à ce point, il conçoit que le bonheur n'est pas une fin en soi ; et le bonheur n'est d'ailleurs qu'un état hasardeux ou temporaire. De fait Marx traduit l'épicurisme, concentré sur le bonheur, comme l'absence de pensée, et le signe de la décadence grecque. L'aspiration de l'homme à la pleine conscience s'observe, dit Jung, au fait que même lorsque l'homme accomplit des actes manifestement inconscients, qui lui sont dictés par une volonté extérieure à la sienne, familiales ou sociales, par exemple, il rechigne à l'admettre et se déclare libre, confondant la volonté avec la liberté. Sans doute les femmes consultent-elles plus volontiers des psychothérapeutes ou des confesseurs que les hommes, parce qu'elles estiment que le ressort de l'action se situe dans l'âme, tandis que les hommes ont plus confiance dans leur corps. Mais on ne peut séparer le corps de l'âme, et l'âme du corps, et les religions animistes qui postulent que l'âme survit au corps ne font que la théorie d'une volonté sublime ou spirituelle. On comprend qu'un tel système de pensée soit fait pour exciter le sens du devoir.

    En réalité la volonté ne mène à rien, et se laisse guider par l'absurdité, ou à peu près n'importe quel type de récompense bas de gamme.

    Jung cherche donc à savoir ce qui fait obstacle à la pleine conscience et pourquoi le patient, une fois "dénoué", et le poids d'un déterminisme beaucoup trop pesant pour son âme ou ses épaules ôté, ne poursuit pas sa quête vers la pleine conscience, mais s'arrête au bonheur ou à un équilibre somme toute précaire ? Il faut dire à ce point ce que Jung ne dit pas, à savoir que le déterminisme ou le devoir de l'élite est d'une nature particulière, puisqu'il consiste à indiquer au peuple le sens ésotérique du devoir, ou celui de l'ordre social. Jung ignore ou feint de ne pas voir à quel point l'ordre social se nourrit du rêve et de l'inconscient, et que moins les limites d'une société sont circonscrites, plus elle pèse son poids de corps et d'âmes, plus celle-ci s'oblige à ressembler toujours plus à un gigantesque hôpital psychiatrique. La nécessité finit par faire loi, et la nécessité est la loi de la jungle. Tandis que Marx a vu l'irresponsabilité des élites, à traiter l'homme comme un chien avide de récompenses.

     

  • Barbarie socialiste

    Appeler les Français à consommer "Français" revient à les prendre pour des porcs et à assigner à leur existence un mobile de chancre.

    Plus vite le nazisme sera reconnu comme le socialisme le moins ignoble, mieux cela vaudra.

    Penser Français, c'est vomir le socialisme allemand, devant les preuves répétées et innombrables de la perfidie meurtrière de cette doctrine. Les doctrines sociales des Eglises sont édifiées contre l'Evangile, le communisme est édifié contre Marx, la modernité est édifiée contre le progrès de la science : à chaque fois le socialisme s'avère la doctrine du pire.

  • Dionysos ou l'opium du peuple


    On mesure ici la perte pour les milieux populaires causée par la censure de l'histoire marxiste (en ce qui concerne les élites, elles se situent nécessairement en dehors de l'histoire et ne connaissent que le destin à toutes les sauces).

    Cette censure républicaine (Marx nie que l'homme puisse être libre dans le cadre d'institutions étatiques tentaculaires telles que celles au contact desquelles nous sommes aujourd'hui forcés de nous forger un destin) permet à Michel Onfray de faire passer son "delirium tremens" pour la science. Cet énergumène vante depuis des années la philosophie morale d'un junker boche, nostalgique des prérogatives de sa classe aristocratique... au nom du progrès : Nitche. Michel Onfray se dit "par-delà bien et mal", tout en multipliant les jugements de valeur et les condamnations de qui dérange ou remet en cause ses stéréotypes.

    - Les Lumières n'ont pas inventé le principe suivant, qui date de l'antiquité la plus reculée : le fanatisme est proportionnel à l'ignorance. Désireux de lutter contre le fanatisme, je vais donc m'efforcer de démontrer l'ignorance crasse de Michel Onfray, proche d'une mythomanie républicaine dont le mécanisme a entièrement été démonté par K. Marx. Je suppose que l'ignorance du marxisme, au point qu'elle atteint en France, est le résultat des malversations d'universitaires staliniens. Marx avait deviné dans la pléthore de fonctionnaires entretenus par la France une cause de son immobilisme et de son encroûtement intellectuel excessif.

    - Mme Delsol commence par invoquer le destin fatal de l'Occident. Tu parles d'un scoop. Cela fait plusieurs siècles que la mort de l'Occident est annoncée ou prophétisée par divers poètes ou savants, précisément parce que la civilisation est orientée selon le destin, et que celui-ci inclut le déclin et la mort. "Hamlet", qui date du début du XVIIe siècle, est une pièce sur le déclin et la chute de l'Occident. "L'odeur du Danemark" dont parle Shakespeare est une odeur de merde ou de pourriture, préliminaire de la mort.

    - M. Onfray semble attaché à l'Occident, bien qu'il éprouve de très grandes difficultés à le définir d'une façon qui ne soit pas mathématique ou paradoxale. Pourquoi ? Quelle est cette sorte de religion ? Les développements rhétoriques à l'appui d'un vague concept sont le principe de la religion même.

    - Le mensonge historique de M. Onfray consiste à établir un lien entre la philosophie des Lumières et la République moderne. Marx montre que ce mensonge fut l'oeuvre de l'idéologie libérale (Guizot). Pour un raison facile à comprendre : l'ancienne morale paysanne au service de l'aristocratie une fois éradiquée par la bourgeoisie, celle-ci se se devait d'en inventer une nouvelle pour le monde ouvrier : ce n'est nullement le projet de Marx, bien sûr, mais ce n'était pas non plus celui des "Lumières" ; c'est seulement le projet de M. Onfray.

    La mythomanie est assez puissante pour faire oublier que Diderot et Voltaire furent les conseillers de dictateurs, qu'ils espéraient amener à plus de souplesse, suivant l'exemple du régime anglais. Pour faire oublier aussi que Rousseau n'était nullement athée, mais chrétien, et que d'une manière générale il est impossible de faire de la philosophie des Lumières un mouvement athée antichrétien.

    - "L'hypothétique Jésus-Christ" : Onfray paraît fier de sa trouvaille, comme les grenouilles de bénitier le sont lorsqu'elles inventent un nouveau dogme ou paraphrase. Mais en quoi Michel Onfray est-il moins hypothétique que Jésus-Christ ?

    Il faut une espérance et une foi en béton pour continuer de vivre, à l'instar de Michel Onfray, en étant persuadé de la chute prochaine de l'Occident et des valeurs éthiques que M. Onfray lui prête. L'espérance de lendemains qui chantent n'est pas rationnelle, nous dit Michel Onfray (à vrai dire, elle ne l'a jamais été, mais toujours un moyen d'asservir le peuple aux plans de l'élite - un opium) : il reconnaît donc vivre selon un mode religieux ou ésotérique.

    - Même à propos de l'athéisme, Nitche n'enseigne pas les rudiments, et que la principale cause de l'athéisme ne concerne pas directement les Lumières ; elle tient au développement de la technocratie au cours du XIXe siècle, et la mise en place de systèmes de protection possédant les mêmes vertus que la religion autrefois. Certes on peut soupçonner beaucoup de religions d'être des hypothèses confortables pour l'esprit, mais les prothèses que la technocratie moderne fournit ne sont pas moins propices à éradiquer l'esprit critique au profit du cinéma ou de la musique. Même trucage à propos du "matérialisme", qui n'a rien de spécialement athée. La haine du christianisme, du judaïsme et de l'anarchie est le propre de Nitche, et non des Lumières. La haine de Nitche repose sur une volonté d'immobilisme et de confort intellectuel, revendiquée, tandis que les philosophes des Lumières font preuve d'esprit critique vis-à-vis d'une religion qui cherche à imposer une morale pour le compte d'une caste dirigeante. Pratiquement, Nitche oppose le bonheur au christianisme, sachant que le bonheur n'est pas une doctrine en usage dans le christianisme.

  • Retour à l'Histoire

    Le mouvement communiste marxiste, qui est bien plus une résistance qu'un mouvement, est inachevé : il s'achèvera avec la destruction de la science bourgeoise.

    De sorte que Marx, loin de contribuer surtout au soulèvement des masses populaires, selon la légende dorée d'un Marx-Robin-des-Bois, aura permis à tel ou tel de s'accrocher au rocher de l'histoire, et de ne pas être emporté par les menstrues nauséabondes de la culture.

    Si Marx avait quelque chose à dire aux masses ou à la société, il jouerait du pipeau, puisque la meilleure façon de s'adresser aux imbéciles est de le faire en musique.

  • Marx ou le Siècle ?

    Logiquement, chaque fois que l'histoire paraît sortir de la léthargie où le système libéral l'a plongée artificiellement, quand ce système est ébranlé suivant le principe d'autodestruction du capitalisme signalé par Marx, tandis que les oligarques reprennent fébrilement une pilule de Viagra, vaguement inquiets quant à l'échéance du pacte qu'ils ont passé avec le diable, les opprimés, eux, s'interrogent encore si Karl Marx ne serait pas le seul à ne pas leur avoir menti ?

    - Le meilleur usage que l'on peut faire de Marx à l'heure de l'autodestruction des plans d'avenir vers n'importe quoi, ourdis par d'imbéciles polytechniciens, portant cornes de cocus sur la tête et désireux que le monde entier le soit, n'est pas de chercher dans Marx le moyen de changer le monde, mais d'échapper au suicide collectif organisé de celui-ci.

    - La vision la plus universelle, marxiste ou chrétienne, n'incline pas l'homme à croire vraie l'illusion qu'un sens peut être donné à la condition humaine et aux édifices pompeux qu'elle supporte, nécessairement paradoxaux, et dont les paradoxes doivent demeurer "vérité" pour le peuple, afin qu'il plie mieux l'échine.

    Au regard de la polytechnique nazie, le monde a un sens, jusqu'à en prêter un au sacrifice sanglant de la chair, chaque fois que cela est nécessaire. Pour Marx ou pour les chrétiens, seule l'histoire a un sens ; l'absurdité du monde trahit le diable ; au point d'absurdité de la démocratie mondiale, elle trahit l'affaiblissement du dragon.

  • Le spectre de Marx

    Un magazine de philosophie titre en gros : "Karl Marx, l'ennemi intime du capitalisme." Marx n'est pas moins l'ennemi de la philosophie du droit républicain, notamment à cause du service rendu par elle au capitalisme. Cela, ce magazine ne l'avoue qu'à demi, un peu plus loin et en caractères d'imprimerie beaucoup plus petits.

    La preuve que Marx n'est pas républicain, c'est qu'on ne peut le classer ni à gauche, ni à droite. Il ne marche pas dans la combine.

    Le socialisme (républicain) n'est jamais que la reformulation d'une vieille ruse du clergé catholique qui consiste à imposer à l'homme un devoir mystique afin de mieux le soumettre. L'éthique républicaine tire sa source du même endroit que la morale d'ancien régime, c'est-à-dire du néant.

  • Marx et la prostitution

    Marx n'est pas assez naïf pour prendre position "pour" ou "contre" la prostitution, c'est-à-dire pour participer à une polémique typiquement bourgeoise ou républicaine, qui a pour effet, ou but, une triple occultation : 1/L'idéalisation de la sexualité ; 2/L'idéalisation du travail ; 3/L'idéalisation du droit.

    - La sexualité est un enjeu crucial sur le plan social, y compris sur le plan de la barbarie sociale que la sociologie négationniste met à part de l'évolution sociale de façon totalement artificielle. L'idéalisation de la sexualité et du travail est nécessaire au commerce comme à l'industrie.

    - Comment le droit pourrait-il mettre un terme aux fléaux que les populations pauvres subissent, dont la prostitution n'est qu'un volet, quand le droit est au contraire fait pour justifier les inégalités et les consolider ?

    Le débat sur la prostitution entre ligues de vertu, dont chacun devine qu'il ne changera rien au commerce de la chair humaine, ni à l'activité économique fondée sur la concurrence, est exemplaire de la mentalité féminine religieuse, qui décrète sans jamais le prouver que la société peut-être perfectionnée, quand bien même sa bestialité n'a jamais été aussi flagrante au plan de la sexualité, au plan du travail, et au plan du droit. On peut mieux dire en étant marxiste que l'économie dite tertiaire ou de service est en réalité une économie pornographique, qu'il s'agisse de vendre sa chair, ou également son âme. Nous sommes bien d'accord avec les prostituées : leur service social en vaut bien d'autres, plus subtils mais non moins aliénants : seulement le reconnaître pour la République française reviendrait à l'aveu qu'elle n'est qu'un lupanar, bien loin des leçons d'humanisme et de démocratie que ses journalistes distribuent à tour de bras. 

  • Droits de l'Homme égoïste

    Dès le XIXe siècle, l'idéologie des droits de l'homme a été dénoncée comme une imposture ou un attrape-couillons. Il ne faut pas s'étonner de retrouver parmi les poètes ou les savants peu crédules vis-à-vis de l'utopie égalitaire, plusieurs chrétiens, en raison du fondement juridique de celle-ci.

    - Pour Karl Marx, l'égalitarisme républicain est tout simplement impossible, et la morale pure des droits de l'homme qui en découle n'est autre que l'opium du peuple. Cela explique la censure efficace par l'éducation civique républicaine de l'histoire marxiste, opposée aux spéculations juridiques. Le recul du temps n'a fait que confirmer que les droits de l'homme occupent dans le système juridique républicain la place qu'occupait l'idéologie de la monarchie de droit divin dans l'ancien régime.

    L'effort de Marx peut largement se résumer à un effort de destruction de la morale pure et de ses effets pervers. Le point de vue antagoniste de Nitche, qui veut au contraire restaurer la morale pure dans ses droits, s'appuie sur le négationnisme historique ; s'il y a bien un aspect qu'il est facile d'invalider dans la pensée de Nitche, c'est l'aspect historique. Ce moraliste allemand raisonne uniquement en termes de civilisation, or pour Marx la civilisation n'est qu'un masque, destiné à protéger la culture de vie païenne.

    Dans le christianisme, la destruction de la morale pure est une condition "sine qua non" pour accéder à la spiritualité. L'épisode de l'évacuation brutale des marchands du Temple par Jésus est dans cette logique. Cet épisode a trop souvent été réduit à un mouvement de colère contre le mercantilisme, afin parfois d'en occulter le caractère anticlérical. Pour traduire l'accès de colère de Jésus, plutôt que de "commerce", il vaudrait mieux parler de "publicité", puisque celle-ci réunit les dimensions religieuses et commerciales. On peut parler du fanatisme religieux de l'Occident moderne, précisément à cause de son repli économique de plus en plus grand dans les limites du discours publicitaire. Des sociologues ou des thérapeutes s'étonnent parfois hypocritement du penchant des jeunes générations pour l'alcool ou la drogue, alors que la conscience de ces générations baigne le plus souvent dès le plus jeune âge dans la morale pure, c'est-à-dire la religion la plus aliénante.

    - Révolté contre l'odeur de magasin des républiques modernes, à commencer par les Etats-Unis, d'une manière moins radicale que Marx, un autre Charles, Baudelaire, stigmatise aussi la débilité des droits de l'homme en démontrant de façon ironique que, si droits de l'homme il y avait, compte tenu de l'iniquité sans remède de la société, le droit au suicide devrait figurer au premier rang de ces droits. De fait il n'y a pas d'ignominie plus grande que, pour une nation, faire la guerre "au nom des droits de l'homme" et d'une liberté que ceux-ci n'ont jamais procuré qu'à quelques possédants égoïstes. Quels exemples et quel sentiment de supériorité les élites dirigeantes occidentales peuvent-elles retirer du sinistre fanion de la démocratie, quand la preuve est faite et visible par le monde, qu'elle n'a engendré que des esclaves du veau d'or ? Afin de compléter Marx et Baudelaire on peut dire que plus une société s'honore de ses bonnes intentions, plus elle se rapproche de l'enfer.

  • Lumière de Lucifer

    Pour reconnaître la photographie comme un art, il faut se placer sur le plan social, dont la ruse consiste à prêter à des choses pratiques ou triviales un caractère spirituel, de façon théorique (ce que les Allemands appellent "éthique pure", et devant quoi ils se prosternent).

    Un Français comprendra facilement que la principale cause de la conversion des barbares allemands au bouddhisme est technocratique. Autrement dit le bouddhisme, culte paysan primitif, dont le meilleur usage est anxiolitique, résulte de l'évolution technique, qui place l'homme dans un contexte animiste. Nombre de penseurs occidentaux ont le mérite de rappeler qu'une technocratie est nécessairement un régime théocratique, dont le b.a.-ba est d'inculquer un mode de pensée spéculatif. Je lisais récemment le propos d'un mage moderne, expliquant que l'idée de récompense ou de paradis est au coeur de l'inconscient de l'homme. Il est plus exact encore de dire qu'il est au centre de l'inconscient collectif dans un régime totalitaire. L'Allemagne nazie fut mobilisée à l'aide d'un millénarisme de cette nature.

    L'homme qui s'efforce d'être libre voudra se débarrasser de cette puce qui lui a été implantée dans le cerveau, pour ne pas se retrouver comme un chien à qui son maître jette un os pour le tenir en haleine, jusqu'à la dramatique et cocasse immolation par le feu du type qui vient de comprendre qu'il n'y a plus d'os dans le garde-manger, archétype de l'homme manipulé. Quelle raison l'individu a-t-il  d'adhérer à la société ? Voilà une question taboue dans un régime totalitaire, et pourquoi la culture est faite pour imperméabiliser l'homme contre le christianisme et toutes les doctrines qui prônent la vérité et la liberté.

    Toute la philosophie allemande moderne, que Karl Marx a justement déclaré nulle et non avenue, l'est pour la raison qu'elle est entièrement prévisible. Les clichés allemands ont une vocation thérapeutique. La cinématographie de Hegel contient toutes les autres. Pour ma part j'ai d'ailleurs complèment cessé d'aller au cinéma, dont j'avais perçu assez jeune le rôle de médication à l'usage des femmes ou des personnes mélancoliques, après m'être cogné G.W.F. Hegel-le néo-Platon. Si la médecine psychanalytique était faite sérieusement, elle devrait considérer la cinéphilie comme un symptôme de névrose. A l'instar de Hitler, on doit considérer les responsables politiques qui avouent leur passion pour le cinéma, comme des criminels en puissance.

    Dans un petit résumé synthétique des éléments physiques qui déterminent le national-socialisme de Hegel, Karl Marx mentionne d'ailleurs le courant électrique.

    Baudelaire et Delacroix éprouvent vis-à-vis de la photographie un mélange de fascination et de dégoût. Il est significatif de leur écartèlement entre la lumière de Lucifer, et celle du christianisme.

    Les paroles de Jésus à propos des pharisiens : "Ils ne savent pas ce qu'ils font." est valable pour tous les mathématiciens et les cinéastes, l'art mécanique en général, qui n'est qu'une méthodologie. Nul mieux que Bacon-Shakespeare, pas même Marx, n'a discerné l'effet destructeur de la méthodologie sur la métaphysique. Le tocard allemand Descartes est bien plus néfaste que Hitler. Descartes est le modèle de l'ingénieur ; il ne comprend jamais rien de ce qu'il lit pour s'instruire : la vanité du raisonnement mathématique virtuel, selon Aristote : comprend pas ; que la culture de vie est un principe païen et non chrétien : comprend pas ; que le temps est une question physique et non métaphysique : comprend pas ; que Bacon tient la mécanique pour un art subalterne : comprend pas non plus. Descartes ne raisonne qu'en termes de rapport, c'est un méthodiste pur.

     

  • Grâce à Voltaire

    L'enjeu des Lumières françaises comme mythe fondateur des valeurs républicaines interdit pratiquement de comprendre ce qu'elles représentent et de les étudier comme il convient dans le cadre des institutions républicaines.

    - A cette impossibilité s'ajoutent les travaux obscurs de certains adversaires des Lumières. Dernièrement, la thèse de l'idéologue Zeev Sternhell est parmi les plus vaines, probablement faite pour occulter que le nationalisme juif est un néo-nazisme. C'est se moquer du monde, à la manière de l'imposteur public n°1 Bernard-Henri Lévy, que de faire du "nationalisme" une composante essentielle du fachisme, tout en s'abstenant de vouer aux gémonies l'Etat d'Israël.

    - La critique des Lumières françaises par Karl Marx reste à ce jour, à la fois la plus lucide et la plus politiquement incorrecte. En effet, les usagers de la philosophie des Lumières en tant que mythe fondateur sont idéologiquement liés à leurs adversaires, "comme tenon et mortaise", pour emprunter à Marx sa comparaison de l'idéologie et de la mécanique.

    Cette opposition de nature religieuse recoupe l'opposition de l'éthique républicaine moderne à l'éthique judéo-chrétienne archaïque, opposition où réside le machiavélisme de l'Occident moderne, dont un marxiste authentique tirera argument pour avertir que le nazisme ou le fachisme ne furent que des épiphénomènes. Sur le terrain de la puissance ou de la virtualité où les régimes fachistes et nazis se situaient, ils ont été rapidement écrasés par leurs adversaires. Quiconque comprend un minimum les mathématiques, comprendra ce que signifie l'effondrement rapide d'un régime qui devait durer mille ans. Et, si les logocrates égyptiens qui ont la prétention de gouverner le monde ne comprennent pas les mathématiques, ils n'ont qu'à retourner à l'école de Pythagore ou Platon, ou plus près de nous de ces moines imbéciles du moyen-âge.

    - Disons d'abord ce qui sépare radicalement Marx des "Lumières françaises". Contrairement à la philosophie des Lumières, le point de vue marxiste N'EST PAS UN POINT DE VUE CIVILISATEUR. C'est en quoi on peut rattacher Karl Marx à la spiritualité juive ou chrétienne, outre sa remise en cause radicale de l'argent et de la propriété, valeurs qui fondent le paganisme le plus primaire, tandis que les logocrates judéo-chrétiens tels que Lévinas, Benoît XVI ou Georges Steiner, ne sont en réalité que des scribes égyptiens qui avancent leurs pions derrière le masque hypocrite des "Droits de l'Homme".

    Si un philosophe chrétien ou juif met en avant les "droits de l'homme", vous pouvez être certain d'avoir affaire à un imposteur, pour ne pas dire un avocat du diable. Les droits de l'homme sont aussi étrangers au christianisme que le principe de la monarchie de droit divin, grossière imitation du culte païen égyptien. Le transfert de la souveraineté du monarque au peuple est le fruit d'une manipulation juridique grossière de la bourgeoisie qui, si elle a ravi le pouvoir politique à l'aristocratie, s'est toujours bien gardée de le transférer au peuple.

    La loi de Moïse n'accorde aucun droit aux Juifs, et certainement pas celui, comme font certains citoyens d'Israël abominables, de se servir de dieu pour raffermir la clôture d'un pré carré. Ce blasphème contre dieu est caractéristique d'une logocratie et du procédé des prêtres de Bel. Bien sûr le christianisme ne va pas dans le sens contraire de la loi de Moïse. Il ne remet pas en cause le fait que seules les divinités païennes accordent des dons ou des droits à leurs émules, de telle sorte que le raisonnement anthropologique païen, en termes de droit, circonscrit strictement l'homme à la chair et la compétition qu'elle engendre. L'anthropologie condamne l'homme à mort, en le coupant de la spiritualité.

    - Maintenant, voici ce qui sépare les Lumières françaises du régime républicain qu'elles sont censées fonder, voire de la laïcité française. Les Lumières françaises sont le théâtre d'un débat théologique assez intense, que l'instruction religieuse de ces philosophes permet. Selon la parole de dieu "Qui n'est pas avec moi est contre moi.", on peut considérer Voltaire comme un antichrist ; il n'en reste pas moins que Voltaire connaît mieux le christianisme et son histoire que le conciliabule des évêques de France aujourd'hui, ministres du culte dont les propos traduisent une spiritualité réduite aux acquêts de la propriété républicaine, quand les trafics et opérations militaires les plus odieux ne sont pas aspergés d'eau bénite par ces goupillons mollassons.

    L'originalité de Voltaire est de s'attaquer à Leibnitz et Descartes et dénoncer ainsi une éthique ou une théologie qui n'a de "chrétienne" que l'étiquette. Idem pour Diderot : celui-ci place le clergé catholique en contradiction avec ses propres écritures saintes. Le moins qu'on peut dire est qu'il est peu resté de cet "esprit des lumières" dans la république moderne, sauf peut-être l'hostilité à l'idée des racines chrétiennes de la France, puisque cette dernière, pas plus que l'identité, ne peut s'appuyer sur le christianisme, et qu'elle est un négationnisme historique pur et dur, exactement comme la mythomanie laïque ultérieure.

    On ne voit pas en outre quel philosophes des Lumières possède le degré d'imbécillité nécessaire pour, comme le pape Benoît XVI, croire qu'il est possible de distinguer une sphère des affaires privées, d'une autre qui engloberait seulement les affaires publiques ? Techniquement, autant dire qu'il faut être Allemand pour avaler un tel truc. C'est aussi énorme que d'avancer que la bestialité qui anime les militaires d'un corps expéditionnaire envoyé pour conquérir un pays étranger, n'est pas le résultat d'un entraînement commandé par les plus hautes autorités de l'Etat, mais le résultat de mauvaises habitudes qu'ils ont contractées à leur domicile. Bref, c'est de la tartufferie boche de haute volée. Même les nazis ne se payaient pas la tête du peuple de cette façon.

    - Les "Pensées" de Pascal sont aussi dénigrées point par point fort utilement par Voltaire, comme, à tout le moins, inaptes à fonder une vérité, tant elles paraissent imiter le mouvement vacillant d'une flamme et épouser les doutes de leur auteur. Le "pari de Pascal" est resté comme le symbole de la vanité de ces pensées.

    Etant donné le flou baroque caractéristique de Pascal, et le profit que le clergé sait retirer en général de la fluidité et des envolés lyriques absconses, on peut d'ailleurs bien plus facilement tirer un trait d'union entre l'élite républicaine moderne et Pascal ou l'époque baroque, qu'avec l'élite moderne et Voltaire, qui réserve l'usage du style aux bonnes femmes et aux académiciens.

     

  • Déphilosopher !

    La philosophie combattue par Marx n'est pas l'amour de la sagesse ou de la science, mais l'amour de la vie, à quoi peut se résumer la philosophie morale ou l'éthique. C'est notamment sur ce point que le marxisme rejoint le christianisme. Car la vie n'est pas aimable, c'est seulement le confort intellectuel qui permet de le penser, ou la religion que Marx qualifie d'opium. En réalité ceux qui déclarent aimer la vie s'y sont adaptés, ou souhaitent y parvenir, voeux égoïstes ou pieux, étrangers au marxisme comme au christianisme.

    Dans la philosophie nazie de Hegel, la critique historique de Marx décèle un millénarisme de nature thérapeutique, une sorte de pari sur l'avenir et non le sens de l'histoire que Hegel s'était fait un devoir d'élucider. Dans la civilisation moderne, le pari sur l'avenir remplace la morale antique qui visait au plaisir et prônait par conséquent la modération. De même l'art moderne ne peut plus viser la seule satisfaction des sens, comme l'art antique, mais il est astreint à faire miroiter cet avenir improbable au plus grand nombre. L'esthétique nazie de Hegel s'avère indépassable. Si les prêcheurs républicains continuent de la prêcher, ce n'est pas tant par goût du nazisme que parce qu'ils s'avèrent incapables d'en imaginer une autre, qui inculque aussi bien le masochisme et le goût du sacrifice, dans le seul espoir d'un avenir meilleur. Nitche, qui voulait ramener la religion du plaisir, raisonnait comme si le monde ne comptait pas surtout des esclaves ou des nécessiteux.

    Ainsi Hegel perpétue la trahison de l'esprit par le clergé romain, pour le compte d'une société dont la charge repose sur les épaules du prolétariat, et non plus des paysans. La perspective de l'avenir s'est substituée à celle de dieu, exactement dans le même plan. Le national-socialisme de Hegel est le plus rationnel et le plus mesuré, en même temps qu'il est parfaitement atroce. Il n'y a pas d'autres solutions que de vivre à l'ombre de ce dragon ou de le combattre avec l'aide de l'esprit de dieu.


  • Marx contre Ratzinger

    Démarche du pape Benoît XVI auprès de Castro. Le pape-philosophe a profité de cette visite saugrenue pour rabâcher les vieux mensonges de l'école de philosophie nazie de Francfort dont il est issu : le marxisme a fait son temps.

    Le mensonge est d'ailleurs général, puisque Staline et son armée ont vaincu Hitler, avant que les soviétiques ne soient contraints de s'incliner à leur tour devant le mercantilisme plus compétitif des Etats-Unis. Et que Marx n'a cessé de souligner le rôle primordial joué par l'économie dans le pourrissement des nations occidentales modernes, dissuadant de prendre les motifs nobles qu'elles invoquent, y compris les "droits de l'homme", pour autre chose que de la poudre aux yeux.

    Ne serait-ce que pour enseigner à l'inepte pangloss Ratzinger que les droits de l'homme n'ont rien à voir avec le christianisme, Marx demeure utile. "Stricto sensu", les droits de l'homme sont une ruse républicaine, imitée de l'ancien régime juridique, et qui tient compte du transfert de la souveraineté au peuple. Les droits de l'homme participent de la "morale pure", c'est-à-dire de la religion d'Etat.

    Marx précise par ailleurs que l'aliénation des personnes est proportionnelle à la taille de l'Etat auxquelles elles sont asservies. Par conséquent le marxisme ne justifie aucun Etat titanesque, qu'il soit soviétique ou libéral, comme les Etats-Unis.

    L'Occident a rarement abrité une bande de cacouacs aussi ineptes que ceux de l'école de Francfort.

    Le pape perpétue la tradition catholique romaine multiséculaire qui consiste à occulter l'apocalypse, c'est-à-dire l'eschatologie chrétienne, quand le christianisme n'a, selon saint Paul, pas d'autre logique que l'eschatologie. La force de l'esprit du Christ consiste à dissuader ses apôtres du confort intellectuel de l'éthique. Utile sur le plan social, l'éthique tue l'esprit chez les personnes qui en sont imbues.

  • Marx antimoderne

    La démonstration que Karl Marx n'est pas moderne tient en une phrase : aucun historien un tant soit peu sérieux n'ignore le caractère profondément religieux de la modernité. J'insiste sur le mot "profondément", car Marx est le théoricien d'un fanatisme religieux accru à mesure du temps, que le développement tentaculaire et conjoint des banques et de l'Etat prouve.

    Soviétiques ou bien libérales, les élites se sont efforcées et s'efforcent encore de faire passer le marxisme pour un athéisme. En réalité, le reproche de Marx aux Eglises chrétiennes est de s'être servies de l'argument religieux pour conditionner le peuple. De sorte que le conditionnement au malheur, comme au bonheur, est du point de vue marxiste un signe d'aliénation religieuse, et la folie pratiquement significative de cette aliénation.

    Freud est moderne, puisqu'il se contente de pointer la cause familiale, disculpant ainsi la superstructure étatique et économique, bien qu'elle soit devenue la première cause du conditionnement, de l'Orient par l'Occident géographique, et de l'Occident par lui-même ; Marx n'est pas moderne ; il guérit au contraire de la bêtise moderniste et sait parfaitement avec quelle force l'économie et le droit modernes imposent leur condition à tous.

    De la même façon Balzac, plus ou moins l'équivalent français de Marx, lorsqu'il peint en historien la France du XIXe siècle en proie au vice juridique n'est pas moderne. Ce sont toutes les nouvelles garanties judiciaires et les corporations qu'elles animent qui sont modernes.

    L'argument religieux de la modernité est une justification. De ce fait il émane nécessairement de l'élite, dont c'est le rôle essentiel de décréter que la justice sociale est, y compris et surtout quand elle s'avère la plus virtuelle.

    Bien sûr Karl Marx n'est pas antimoderne comme cette toupie de Benoît XVI ou le Dalaï Lama, au point de vouloir maintenir un ordre religieux caduc ou le restaurer. L'histoire n'a pas de sens chronologique, ce qui lui évite de tomber dans la casuistique religieuse du voyage dans le temps ou de la science-fiction.

    Cette antimodernité là, il faut aussi en dissuader les musulmans les plus pauvres, car elle n'est qu'une niche à l'intérieur de la modernité, destinée à la renforcer. C'est le même tour de prestidigitation dans la modernité que dans le cinéma : faire croire que les choses avancent, alors qu'on nage en plein conservatisme.

    La modernité est d'ailleurs synonyme de "technocratie". On ne trouvera rien chez Marx pour la justifier. La technocratie est parfaitement statistique, c'est-à-dire nulle et non avenue. Laissez la modernité aux énarques et aux polytechniciens, robots qui vont à la casse au pas de l'oie.

     


  • From Marx to Shakespeare

    Why do Shakespeare's wise readers do conclude that liberalism was invented by the Devil (as Dr Johnson); or that capitalism goes to Hell (as K. Marx), as an old man dreaming of his young years?

    Best using of Karl Marx in 2011 is of course not in economic receipts. Economists are monkeys in K. Marx opinion. There is no more religious matter than 'economy', in the satanic meaning that Marx or Shakespeare gives to religion, and Egyptian 'natural law' that is today the ground of USA under-culture for kids (You can doubt that there is any adult in the USA, when you see the bizarre Obama couple on TV-shows and their German sexual exhibitionism.)

    Best using of Karl Marx in 2011 is to understand Shakespeare's Tragedy of Last Judgment. And this is not nothing to understand Shakespeare; because he knew the destiny of European civilization, that God don't bless.

     

  • Wurmbrand and Satan

    Richard Wurmbrand wrote a lampoon against K. Marx, in which he is trying to demonstrate that Marx was satanic.

    I was joking a few years ago on this weblog about the fact that Richard Wurmbrand should have change his satanic name before writing this kind of lampoon (Brand and Mark have therefore same meaning).

    The kind of arguments that this Wurmbrand does use to demonstrate that Marx is satanic can be used to demonstrate that Apostle Peter was too. And in fact he was accused to be possessed by Jesus himself.

    Due to the fact that 'nations' are representing the devil in the Christian Book of Revelation, K. Marx in his early years wrote himself a lampoon against G.W.F. Hegel German nazi philosopher who was praising at this time French Napoleon, same kind of mass-murderer than A. Hitler. Hitler was based on genetics and Napoleon/Hegel on civil-law, but there is no difference here. Civil law is just a natural philosophy or an ideology inspired by genetics or biology.

    No doubt that K. Marx is right on the fact that Roman right has nothing to do with the Gospels. Thanks to Marx (repeating Bacon-Shakespeare on this point), we know that the more satanic Kingdoms and nations are not those under Pagan flags and devices like Hitler's one, but those 'using' Christian symbols. For example it would be better for USA-Citizen to know that they are living under Aegyptian laws, that have nothing to do with Jewish tables or Christian love.

    Thanks to the Holly Spirit, USA Citizen have Shakespeare to help them to come out the Highway to Hell, as French people under Satanic King Louis XIVth had French Moliere to show them Hell under Baroque Christian Music.

    +

    I must speak about French poet Baudelaire too, who makes me think about young US people for many reasons such as:

    -tortured by his mother wanting him to be the right man at the right place (because of their stupidity, mothers do not understand that the cemetary is not the perfect place to be, though it is very comfortable);

    -feeling possessed by the Devil and admitting it. Lady Gaga is not the only young bright US Woman to claim his love of Judas, who was a kind of Barack Obama, dreaming of a Christian-Jewish Kingdom in this World.

    About the Difference between God and Powerful Satan, French Baudelaire wrote this useful Theology:

    'Satan: easy to love, but difficult to believe in. God: easy to believe in, but difficult to love.'

  • Moule à gaufres

    C'est probablement de sortir tous du même moule à gaufres qui fait croire aux politiciens dur comme fer à ce machin de l'identité française. Certains ont même l'air d'y croire... sincèrement !

    L'idée du prolétaire incarnant l'homme nouveau selon Marx, opposé au fonctionnaire national-socialiste n'est pas une idée laïcarde ou socialiste (Marx parfaitement au courant de la putasserie profonde du socialisme), c'est tout simplement l'idée que le prolétariat est désormais moins fermé à la vérité que ne le sont les élites bourgeoises, au contraire de ce qui fut le cas sous l'Ancien régime, où l'esprit de progrès vint plutôt de l'aristocratie et non de la paysannerie.

    Avec ce bidule de l'identité française, du niveau de la philosophie de corps de garde nazie d'Heidegger, on en a la preuve aujourd'hui.

    On a pu voir récemment à la télévision le syndicaliste Xavier Matthieu pas impressionné pour un sou par la logorrhée de Jacques Attali et Nicolas Baverez, funestes gaufres raplapla pourtant abonnés officiels des plateaux de télévision depuis vingt piges et fourguant la même camelote inepte "via" le Groupe Pinault-Printemps-Redoute.

  • Networks against Church?

    Today Sexual Crimes in German and Irish Catholic Churches make it new, but the problem of Propaganda against Catholic Church, Press and Networks is an old problem in Europa (-1800) that can be understood rather easily starting from French example.

    First of all one has to underline the fact that Propaganda was invented by Catholic Church in modern History, including the use of lie without which there is no Propaganda.

    Obvioulsly Catholic Roman Church is often judged by Journalists who have no idea of its History or Theology and are not interested in them. Do not ask a French Journalist to understand the sentence of Karl Marx explaining that "Christian people became Jewish, that is what emancipated Jewish people." Journalists are just making the Propaganda for the Party they are belonging to, just as most of Catholic Roman clerks before.

    Biggest lie in France is probably the common idea, teached at School, that French Revolution was between Atheist People and Christian People, though one can read Voltaire, supposed to be one of the Prophets of the French Revolution, and understand that he is not so far away from Blaise Pascal, supposed to be the Prophet of old Aristocratic Christian Class (French Bankers putted B. Pascal on the bills in XXth century, probably to remain that Money is like Faith: always a Bet; and in fact Rich young man of the Gospel does prefer Faith and Law rather than Charity that Jesus makes an Urgency for Salvation).

    Better to understand European History, and even French one, is to read Shakespeare's History whose vision is therefore nothing less than prophetic. Against the Education based in Europa on Propaganda, one could imagine an Education based on Shakespeare's History: great progress for Children and Truth but great Risk for Capitalism and its Manoeuvring in the Dark.

    *

    That French Journalists are mistaking Catholic Church and Clerks today is not surprising. Catholic Roman Church that what useful for the Power and the State until the End of XIXth Century is almost useless now. Catholic Church helped for instance Napoleon IIIrd to be elected (1850), to convince the Peasantry to vote for him, although Napoleon IIIrd was working for industrial Cartels; there is no peasantry anymore. Catholic Church was useful more recently -in 1914-18- to convince people that... War is a good thing! Especially in some areas like French Brittany that came out Middle Age recently and that gave French Army its best soldiers, motherfuckers who were sended in first line, convinced that God was happy that they make war for the Property, the Family and the Golden Calf! (Best XXth French Writter L.-F. Celine is coming from this Country and this insane religion of little farmers that makes atheism more logic.)

    Catholic Church lost every kind of influence definitely in Europa during last half of XXth Century; its sole use is today to make the new Liberal Religion more new-fashioned. Today the use of Christian propaganda would be more useful in... Africa, where it could be used by new Chinese companies to make African Peasantry more manageable.

    *

    In Saint John's Revelation Christian Church is compared to a Whore having incestuous relationship with Kings and Nations (see 'Hamlet' or Dante Alighieri), a comparison which is already in Jewish Prophecies concerning Israel. It is said too that this Whore will be hated by the Nations behind Time, themselves rejecting their Mother-in-law (Rev. Chap. XVII).

    There is no serious translator in Catholic tradition who is trying to split this Whore Portrait from Roma. Only some (like French Bossuet) who are explaining that Apostle John is viewing here the Roma of Ancient Tyrants and orgies, based on selfish Religion of Family and Ancestors. Problem of this explanation is that:

    -it makes saint John's Prophecy useless, first of all, though the link between Prophecy and History that is underlined by great Francis Bacon ('Revelation is History');

    -and twice it puts on one side the fact that the good Church is compared to a Wife (See Poem of Salomon) and the bad Church to a Prostitute along Holly Scriptures, due to Eva's fault that Christian people think it can be abolished. Apostle Paulus (who was taken by Francis Bacon as a good example of clear Theology) does explain that the Union of the Christ and his Church as a marriage is 'a great Mystery', i.e. a mystery that Paulus does not understand but is one key of the Revelation.

  • Histoire contre Politique

    Plus l'histoire prend de l'importance dans la pensée, plus la politique, la religion et le hasard en perdent. L'affrontement de la liberté et du destin est répété dans l'affrontement de l'histoire et de la politique.

    L'historien tiendra pour un des genres littéraires les plus ignobles celui d'Alexandre Dumas dit du "roman historique", réservé d'habitude aux petits garçons.

    Dumas est bien sûr loin d'être le premier à apposer le sceau de l'histoire sur des paquets de mensonges débiles. François Bacon auparavant condamna sévèrement le même ignominieux procédé dans le "Roman de la Rose", ou celui d'Arthur et des Chevaliers de la Table ronde, exemple plus ancien de la manière dont la science se métamorphose en divertissement sous l'effet de l'oppression religieuse ou politique, celle-ci n'ajoutant que l'efficacité au procédé de propagande de la première. On ne trouvera pas d'histoire honnête de l'Eglise catholique romaine, c'est-à-dire dépourvue de pieux mensonges, émanant de clercs : ça n'existe pas. De même il n'y a pas d'historien honnête de la République française mais des catéchistes. Max Gallo est un imposteur de ce type, ignorant tout sauf la meilleure manière de méduser le public, funeste crétin médiatique.

    On comprend ainsi pourquoi l'entreprise formidable de purification spirituelle menée par Marx et Engels a eu pour effet de rendre sensible la puissance d'action de Satan dans l'histoire ; le meilleur masque du diable n'est autre que le hasard. Parlant du dieu des imbéciles, Bernanos aurait dû préciser qu'imbécile s'entend aussi comme "possédé", et possédé comme "serf". L'anneau est le symbole du diable. Marquant la main droite, il y a tout lieu de penser que c'est un anneau que saint Jean indique. La montre-bracelet est un symbole non moins fort que l'anneau de soumission à la puissance temporelle.

    Il est parfaitement logique que l'idée de "signes sataniques" paraisse idiote ou ridicule à ceux qui y sont soumis. Comme d'autre part un esprit plus tourné vers la science trouvera farfelu qu'on puisse, sous le conditionnement du hasard, introduire une dose d'ignorance dans la science et la changer ainsi en cosmétologie, en masque pour bonnes dévotes (cf. la jésuitique habileté de Claude Allègre à retourner la faille spatio-temporelle sur laquelle il s'appuie lui-même avec l'aplomb qu'on lui connaît -identique à l'aplomb des économistes du "Figaro" avant la crise, car du même métal- à retourner cette faille contre les imbéciles écologistes.)

  • Drug as a Religion

    Not only Religion is a drug used by Politickers (History of Karl Marx describing Christian Theology as a drug is concerning Christianity when it was not splitted from Political Power, i.e. until 1800 in France. In true Marxist History, Christian religion died in Europe around 1800 and was replaced by nazism of G.W.F. Hegel; Marx is describing German Philosophy as the new Religion, stronger than the former one because the members of this new Cathedral are denying making a Religion. And in fact it is not true to think that French people are less religious than USA people for instance; most of French teachers of the more than three million French Education system employees are acting as real clerks.)

    One can even say that the biggest the State is, the more centralized: the strongest must the Religion be. Lenin for instance guessed that Communism or Marxism would turn in big Soviet Union in a Religion 'as Christianity turned in a Religion in France in XVIIth Century', due to strong central power (Lenin does understand Christianity better than today Pope Benedictus XVIth, full of crazy German Philosophy!).

    Not only Religion is a drug: I mean Drug is a religion too. Sole use of drug by someone is proving he is under religion. Effects are similar. Due to his link with Greek Science, Marx does think that religion is the way not to know who you are, a veil between the Sky and Human people. This schizophrenia or melancolia is just faster with drugs but desire of drug is the same than desire of religion: abandonment to a power stronger than you are.

    It was probably a kind of joke in young Marx mind to attack 'existentialism', which is the religious background of nazism (see Heidegger, member of NSDAP), to fight against it as this was coming from the Devil. But now we can see that existentialism is from Satan and Marx was true.

    In fact Religion as we can see in some Pagan civilizations such as Roman Civilization can be 'under the Devil', i.e. not make the difference between God and Satan. It is due to a bad level of Scientific knowledges. You can find it in Greek civilization and this is Pythagorean satanic religion strongly condemned by Aristotle and Francis Bacon later.

  • La Croisière s'amuse encore

    Pour le philosophe-cabot Luc Ferry, il faut s'interroger sur la mondialisation qui prive les institutions politiques françaises du pouvoir d'agir. Et le sage d'ajouter que ce problème d'impuissance serait par-delà la droite et la gauche. Diantre, ça ne rigole pas alors... D'autant moins que Ferry pense avoir dépassé-là le seuil de ce qu'il convient de dire en présence des électeurs : à savoir que déposer son bulletin dans l'urne est comme pisser dans un violon. Une majorité des Français s'en est aperçu sans doctorat de philosophie et la connerie mêlée de morgue de Ferry est invraisemblable, comme s'il partait du principe que les téléspectateurs ont tous subi une lobotomie.

    Une majorité sait même que nous sommes surendettés et que les campagnes coûtent un paquet de pognon (plus d'un milliard d'euros pour la campagne de Mme Bachelot). Autant faire construire une ferme à Carla Bruni ou lui acheter un carrosse comme la reine d'Angleterre plutôt que claquer ce fric en affiches ou en spots télé consternants.

    *



    Ferry découvre la mondialisation plus d'un siècle et demi après que Marx en a annoncé la mécanique dévastatrice : "Le Capital est le pire ennemi du Capital." Ferry est en outre la caricature du philosophe existentialiste dépeint par le même Marx comme le nouveau clergé de la nouvelle Eglise chargée d'abrutir les populations de slogans à l'échelle mondiale.
    Un peu moins crétin que Ferry, notre Pangloss-Attali national. Celui-ci a théorisé l'alternance gauche-droite il y a plus de quinze ans comme le mode politique le mieux adapté à la croissance capitaliste ; de fait les Etats-Unis sont dotés d'un tel moteur à deux temps pour accompagner la croissance et la Chine souffre de ne pas en être équipée, la principale fonction du socialisme étant d'anesthésier le monde ouvrier (de là vient que les Chinois ne tiennent pas de discours hypocrites sur les droits de l'homme, l'écologie, etc.). Il est donc impossible de sortir de la fiction droite-gauche, de traverser le miroir pour penser le moyen d'éviter les effets nuisibles de la mondialisation. Cette fiction est exactement de la même nature (religieuse) que la projection économique capitaliste, et on ne peut les dissocier.


    L'idée de Ferry c'est d'arrêter la mobylette pour mieux calculer à quelle vitesse elle roule. On peut poser le problème en termes marxiste : Aucune religion n'est capable d'écrire sa propre histoire, c'est-à-dire de porter un regard critique sur elle-même, et la religion existentialiste moins que les autres (pour un chrétien, elle pue le satanisme à plein nez, non seulement à cause du nazisme, mais précisément à cause de son caractère occulte).

    "Miroir, dis-moi qui est la plus belle ?" Le système politique français n'a pas d'autre fonction que de renvoyer aux Français la plus belle image d'eux-mêmes.
    En témoigne aussi le fait que les partis d'extrême-droite ou d'extrême-gauche ne sortent pas non plus du mode binaire du cadre politique psychologique, quoi qu'ils en profitent directement beaucoup moins ; pas plus Besancenot que Le Pen (celui-ci est juste un peu plus avisé lorsqu'il remarque que l'alternance gauche-droite est devenue région-nation ; depuis que la lutte des classes a pris fin en France vers le milieu du XIXe siècle, ce système binaire a connu d'ailleurs plusieurs mutations).